Sunday, March 16, 2008

Shipping up to Boston

Chantaient les Dropkick Murphy's... Même en étant un inconditionel des Yankees, je dois avouer que je prends beaucoup de plaisir à visiter cette ville, antre des Boston Red Sox, l'ennemi suprême. Je fais souvent le parallèle avec l'OM et le PSG, la rivalité des deux villes, très différentes, et ça se reflète forcément sur le sport. Nous voila donc armés et prêts pour l'assaut ce vendredi de l'après Thanksgiving (passé chez la famille Laks où on s'est litérallement pété le bide en passant). Louloute ayant un début de crêve a dormi, sous l'effet des médicaments bien sûr, pendant que le chauffeur routier que je suis ai pris le volant! Le temps d'émerger et comprendre où était notre hôtel, nous n'avons pas trainé pour aller au centre afin de nous imbiber de l'atmosphère de cette ville, mais surtout de quelques bières bien méritées! Quoi de mieux pour des touristes affamés et assoifés que nous sommes que d'aller au Black Rose, un pub irlandais en plein dans Faneuil Hall...
De retour à l'hôtel quelques heures plus tard, j'ai eu la désagréable sensation d'avoir un bout de quelque chose m'être planté dans le talon en allant dans la salle de bain... Heureusement que louloute avait une pince (bien pratique d'ailleurs) afin que je puisse extraire ce bout de verre brisé et arrêter l'hémorragie! Quelques minutes plus tard, nous changeons de chambre en gardant nos chaussures, on décide de se reposer afin d'attaquer la journée de samedi au mieux!







Le lendemain donc, après avoir pris un petit déjeuner copieux, nous partons explorer la ville. Ce qui est pratique à Boston, c'est que tu n'as pas besoin de guide car le "freedom trail", une ligne rouge de 2.5 miles retraçant l'histoire de l'indépendance et la naissance des Etats-Unis... Avec en clou du spectacle la tour de Bunker Hill et ces marches interminables! Nous avons dons pris plein la vue et après avoir mangé chez les italiens à midi (pizza énorme qu'on a eu le courage de terminer), nous sommes revenus vers le centre pour se caler un petit film, et pas n'importe lequel, American Gangster! Nous avons juste fait une halte à un pub à côté histoire de voir si la bière était aussi fraîche, en attendant notre séance... Puis après le film (superbe d'ailleurs) nous sommes retournés au Black Rose pour se poser et revoir nos photos autour de quelques pintes bien méritées... Nous n'avons pas fait long feu et sommes rentrés à l'hôtel épuisés mais heureux d'avoir profité de cette journée de fin novembre! Le retour était bien géré et on a évité la foule en se levant tôt, dimanche très relax en attendant Disney!!!




Saturday, January 12, 2008

World of Disney



Et je dis bien monde de Disney car c'est effectivement le cas... Donc, tout commence au mois d'octobre lorsque ma bien-aimée louloute revient de sa chère région natale avec l'idée d'aller chez Mickey pour les fêtes. Cela tombait bien, nous n'avions rien de prévu, nous rejoignons donc son papa Christian et la famille Petit, dont j'allais (enfin) faire connaissance!

Je bloque mes dates donc et malgré un réveil difficile, nous avons pu décoller pour Orlando via Atlanta et ses restaurants fumeurs... Malgré une attente plus que déraisonnable pour nos bagages, nous retrouvons le père Petit mais Christy Ann manquait à l'appel, elle nous cherchait désespérèment au hall, impatiente de retrouver sa grande soeur! Une fois récupéré tout le monde, nous nous sommes dirigés vers la maison pour retrouver Annie! Quelques chariots de courses plus tard, il était déjà l'heure de l'apéro, chose qu'on ne se doit pas de manquer :p! Après avoir fait plus ample connaissance avec tout le monde, j'écoutais avec attention le programme lourd de ces 13 jours que Christian nous avait concocté et j'ai enfin pu voir de qui louloute tenait ses qualités d'organisateur!
Gros spectacle de son et lumière à MGM où nous en avons pris littéralement plein les yeux!!

L'une des nombreuses parades avec les héros principaux et les nut crackers, déclinés en rouge... Merci pour cet appareil qui fait des merveilles mon amour!
Une petite séquence shooting le 31 décembre à Epcot

Un félin d'un côté, une lyonne de l'autre...


Grosses journées donc à visiter les parcs en large et en travers, ponctués par des spectacles superbes tels Arabian Nights ou encore le Cirque du Soleil, baignades ou autres trainages dans le jacuzzi de la maison, billard, apéros bien sympatiques et grosses bouffes nous ont permis de profiter pleinement de ces premières connaissances pour moi et des retrouvailles pour ma louloute... Avec en conclusion une superbe soirée à Epcot pour le nouvel an! Merci encore la PT family et à très bientôt!





Bear Mountain in November






De retour pour une remise à jour, depuis le temps... Le premier volet donc sera dédié à la petite promenade à Bear Mountain en novembre, avec ma petite Lyly mais aussi les new yorkais de la city à savoir Tinmar et Jipéou qui avaient enfin décidé de franchir la 14ème rue et voir de vrais arbres le temps d'un week-end. Nous les avons récupéré le samedi en arrivant du NJ, où je m'étais méchamment foulé la cheville la veille, just for ze record. Une fois chargé les sacs de couchages et autre poêles à bison, nous partâmes pour la grande aventure au Nord.


Le temps d'acclimatation fut très bref, les new yorkais découvraient la notion d'espace et se sentaient très à l'aise dans leur nouvel environnement. Ils découvrirent les charmes de la rue principale déserte un samedi soir et 0 temps d'attente au(x) restaurant(s).

Après avoir enquillé une bouteille de rouge et 2 kilos de pates servies à chacun/chacune, nous décidâmes d'aller voir ailleurs si on y est, autrement dit Poughkeepsie (à prononcer poux qui psy) et sa nightlaïfe. JP retrouvait son endroit fétiche, tandis que Martin et Lyly découvraient le poughkeepsien, une sorte d'homme des cavernes avec la coupe au bol et chemise rayée, bud à la main pris en sanwouiche entre deux ohmaillegodes, et dont la somme des âges ne dépassait pas 30 ans...

Deux heures du matin et 8$ plus tard (ça fait 4 bières/personne), nous décidâmes de revenir dans le havre paisible qu'est Beacon afin de se reposer et préparer la grande expédition à Bear Mountain. Une fois Opération Dragon et le canapé-lit en place, il aura fallu 1 minute et 35 secondes à JP (record à battre) pour s'endormir, la couette de 600kg ayant joué son rôle aussi. Martin quant à lui, retrouvait sa position phoetale au bout de 3m26s, ce qui est un exploit en soi!



Le lendemain matin, après un petit déjeuner copieux, nous avons roulé jusqu'au pied de la montagne de l'ours, qui nous offrait une vision colorée de son manteau. Et comme on est pas des paydays (surtout pas toi ma belle :p), on a décidé de braver la forêt afin de parvenir au sommet rien qu'à la force de nos muscles saillants... Après avoir fait plusieurs pauses, nous nous sommes enfin hissés et avons contemplé, au loin, les sommets manhattaniens avant de redescendre.


La descente justement, aurait pu terminer à la blair witch project mais heuresement tout est bien qui finit bien!







Suite des aventures chez Mickey!

Tuesday, August 7, 2007

Toronto in June

Once again, a little trip to Canada was mandatory before taking off for my home town! Question of good timing I had a couple of days off and was able to get to Toronto on Friday 29th. What was weird though is that for once my plane wasn't delayed, and Lyly got stuck in the traffic, therefore coming late, which is really unusual :)! She picks me up and we're off to her place to get some rest and change for my job interview. Of course I packed up a suit and a couple of shirts so she could help me choose the best one! A few hours later, we're heading for the subway to meet up with Virginie and Pierre, the girls will stay at home while the guys carry out the interview around a pint or two! After the interview we got a big treat from Virgine eating great food from Toulouse's region with some wine and headed back home for a well deserved rest.



The next morning we were off to the Island and spent it picnicking on a sunny day, sprinkled with some rain to keep us fresh. On the way back, we stopped at the movies and enjoyed the latest die hard.





Sunday finally was the big trip to the Niagara Falls, so we packed and set off trying to get there as fast as possible. Unfortunately, another 10, 000 souls had the same thought we did and we ended up getting to the falls in 4 hours. After the impressive, rather wet view from the Maid of the Mist and gorgeous pictures taken of this huge waterfall, we went to a brasilian steakhouse )also known as a churrascaria) to get our bellies full with tasty meat. Because of my "gourmandise" we missed most of the fireworks over the falls (it happened to be the Canada Day on July 1st, Independance Day for the ignorants or Bastille Day for the French), and we had to hit the road again back to Toronto...








Monday was a big day since Lyly made me a surprise and took me to see the U-20 Soccer World Cup, which was awesome! We got to see all those future "cracks" and couldn't but admire their skills and endurance, can't wait to see them in the european championships!




My time was up on Tuesday since I had to come back to NY, but it was definitely a great couple of days together, which hopefully will bring some more!

Monday, August 6, 2007

Sur la route de Sarajevo

Me voila enfin dans l’avion pour ma ville natale, cinq ans plus tard ! Cette fois-ci, le point de départ est NY et l’aéroport JFK plus précisément, via Budapest. Malév ou la compagnie hongroise qui jusque la fait du bon boulot. Les hôtesses sont déjà passées pour distribuer les rafraîchissements, bouteilles d’alcool grand ouvertes, il n’y a pas à dire on est bien sur une compagnie slave ! Pour ma part, un petit jus de tomate comme d’habitude en attendant le repas de ce soir et je dois avouer que j’ai un peu faim, le menu Big Mac ayant été transformé en graisse (en vous remerciant Monsieur Laplace) depuis plus de 3h… Voila donc ce récit depuis le début :
Le réveil fut un peu dur ce matin mais je ne voulais absolument pas attendre la dernière minute et tout louper, comme d’habitude pour ceux qui me connaissent. Levé donc à 7h30, je vérifiais les derniers détails après m’être rasé et lavé en vitesse. Un collègue a eu la gentillesse de me déposer à la gare pour Manhattan. Une fois dedans, je me rends compte que j’ai oublié ma montre, comme d’autres trucs je pense, mais il est trop tard maintenant…
Ipod collé sur les oreilles, j’essaye tant bien que mal de trouver mon chemin dans la foule de Grand Central. Entre les touristes et leurs flashouillis éclairant la voûte stellaire du hall central et les militaires packagés M16, sans parler des gens normaux (comme moi quoi) qui courent dans tous les sens, ce n’est pas évident. Le métro vite ! Un coup d’œil sur la carte rapidos, le repérage de la ligne E est fait, direction 51ième rue ! Après avoir bataillé avec les portes d’accès je me retrouve sur la ligne verte, pour bifurquer sur la E comme bleuE. Dix minutes plus tard, alors que je suais des gouttes d’alligator, le train arrive, youpi ! Embarquement immédiat, je me retrouve un africain du côté gauche et une chinoise côté droit, et face à moi un portoricain et un blanc bec comme moi. Rien de plus normal pour une ville comme NY…
Après avoir changé de train pour je ne sais quelle raison, je me retrouve à Suthpin pour enfin prendre l’AirTrain, une espèce de métro extérieur qui dessert tous les terminaux. Arrivé au terminal 8/9 je me demande bien comment tuer mon temps vu que je suis arrivé hachement en avance… Le temps passe, je me cale un petit McDo pour ne pas faillir à la tradition qui veut qu’un number ouane doit toujours être dans mon ventre avant de partir pour « l’étranger ».
Je me trouve un terminal de recharge sponsorisé par Samsung, pratique tout de même! Lyly appelle entre temps et me rappelle que je ne vais pas la voir pendant 3 semaines presque complètes.... Je serai complètement coupé du monde extérieur pendant ce temps, c’est vrai, à profiter de la famille et de la bonne bouffe !
Enfin, il est 16h et quelques et les gens commencent à embarquer. Des bulgares surtout, mais aussi un albanais du Kosovo, nous fîmes connaissance dans l’avion, vu qu’il était mon voisin de rangée… Il travaillait à Manhattan dans un restau italien, se faisait appeler Blair (car Blerim ça ne le faisait pas) et me parlait en anglais. Ça tombait bien, je n’aurais pas pu comprendre le kosovar de toute manière ! L’avion a pris du retard pour cause de retardataires d’autres Etats, mais il arriva tout de même à décoller de JFK.
Huit heures et quelques plus tard, nous voici à Budapest pour un jus de fraises et un petit truc à grignoter en attendant l’avion pour Sarajevo…
Finalement je décolle avec une demi-heure de retard mais arrive sain et sauf. Ma mère, mon frère ainsi que mon oncle et sa fille (ma cousine donc), m’attendent à la sortie. Maman et Tarik ont du passer la nuit à Munich pour cause de retard à Toulouse, ce qui fait qu’ils sont arrivés une ou deux heures avant moi.
Grands sourires évidemment pour les retrouvailles, sachant que je n’ai pas vu mon oncle depuis 2002, il me tarde de voir ma grand-mère enfin !
Arrivé à la maison, toute la famille ou presque est déjà la, séquence d’embrassades, rires, larmes de joie, et 30 minutes plus tard je suis déjà attablé en train de manger les poivrons et courgettes farcis ! Il faut dire que je m’étais réservé pour ça aussi… Le repas fini, on a pu reprendre les discussions entamées à mon arrivé. Tout allait bien à Sarajevo aussi, ma grand-mère a pris quelques rides mais a toujours autant de peps, mon oncle et sa famille étaient heureux de nous voir aussi. Ma cousine est la aussi, elle a une jolie fille d’un an et demi qui s’appelle Emma, les petites cousines ont grandies aussi, ainsi que le reste des cousins, décidemment le temps passe trop vite !
Le vol n’étant pas trop épuisant, je me suis vite habitué au changement horaire, mais pas trop aux chaleurs écrasantes de Sarajevo qui furent pour le moins inhabituelles (40 degrés la première semaine). Ne pouvant pas aller à la mer, nous nous sommes rabattus sur la piscine ainsi que la maison de vacances d’un de mes oncles auprès d’un lac. Tout ça bien évidemment entrecoupés de visites de la famille, de la ville aussi qui n’a pas perdu de son charme, au contraire !
Mon cousin Erol nous emmenait mon frère et moi le soir soit prendre un verre au bar local, soit jouer au foot ou basket avec les jeunes du quartier, soit les trois... Tout ça pour dire que j’ai tout de même fait un peu de sport, je n’ai pas fait que me reposer et manger, quoique si en fait. La cuisine de grand-mère et 10h de sommeil par jour, ça fait des merveilles. Vers la fin du séjour je ne dormais plus que 8h, signe de bonne santé et ne mangeait que 6 fois par jour…
La première semaine donc fut de tout repos, mon oncle nous emmenait mon cousin, Tarik et moi pour passer quelques jours au lac, histoire d’éviter la fournaise de Sarajevo. Ils nous rejoignaient le lendemain avec ma tante et ses enfants, fous rires, rami et baignades furent au rendez-vous, sans oublier les barbecues et pita sous satch (sorte de poêle couverte, le dessus pouvant recueillir des braises et ainsi cuire au bois).

Après le lac, nous avons fait un tour à Vrelo Bosne (littéralement Source de la Bosna, une des rivières de Sarajevo) pour profiter de l’ombre et de la fraîcheur, et prendre quelques clichés. C’est en quelque sorte le Central Park de Sarajevo avec quelques trucs en plus…

Le dimanche d’après, on est partis voir ma tante qui habite sur les hauteurs de Sarajevo, j’ai pu retrouver les cousins dont l’aîné a une fille aussi, Sarah qui a un an à peine. Forcément héritant des qualités culinaires de ma grand-mère, ma tante nous a régalés aussi ! Le soir nous nous sommes rendus aux cimetières rendre visites aux nisani (tombes) des disparus. Nous avons posé une fleur sur les tombes de mon cousin Amir, de mon grand oncle Salem, mon arrière grand-père Becir, ma cousine Rijalda, la sœur de ma tante, et mon grand père Serif… Le retour fut silencieux et dur, mais la vie se doit de continuer…
Les deux premières semaines étaient passées à une vitesse impressionnante, je n’ai pas vraiment eu le temps de réaliser.

En début de semaine, nous étions invités à manger chez la sœur de ma grand-mère, ma grande tante donc. Sachant qu’elle nous préparait un festin, je n’ai pris que 4 crêpes que mon oncle avait faits après le repas de midi, et j’ai bien eu raison ! Il y avait à manger pour 15 au moins alors qu’on était 5. Tarik a tellement mangé qu’il s’est endormi sur le canapé, c’est dire ! On a eu du mal à rentrer à la maison, le tram a failli ne pas démarrer pour cause de surpoids, mais c’était bien bon…
Mercredi, on allait faire un peu de shopping pour Tarik au centre ville, ma grand-mère nous avait rejoint pour aller au vieux quartier pour manger les cevapi (sorte de petits cylindres cuits sur la braise).
L’avant dernière soirée fut réservée à la soirée à la maison avec mon oncle et mon cousin Erol et je dois avouer que la fête fut au rendez vous ! Bouffe, meze (accompagnements divers de viandes, légumes etc.), karaoké, danses et quelques larmes en ont fait une belle soirée. Le lendemain ne fut pas glorieux loin de la, 7 bouteilles de bière de 2L à 4 ça fait un peu mal aux cheveux… Mon oncle devant récupérer sa paye l’après-midi, nous nous sommes arrêtés au Zoo (du moins ce qu’il en reste malheureusement) avec Tarik et les petites cousines, vu que c’était sur le chemin. Vers le soir, ma mère a souhaité manger un dernier morceau made in Bosnie avant de prendre la route. Quelques stations de tram plus loin, au centre d’Ilidza on se régalait des cevapi une fois de plus. Une fois rentrés à la maison, on a du faire les bagages et vérifier si tout était en place pour le lendemain. Je me couchais sans vraiment trop d’envie, sachant que c’est ma dernière nuit ici…
Ce vendredi matin donc, mes 2 tantes viennent pour nous dire au revoir et les premières larmes font leur apparition sur les visages, c’est dur… Ma mère fut la première à partir, et je la suivais une heure plus tard. Le cœur dans les chaussettes, je disais au revoir à ma grand-mère en lui promettant que je reviendrai l’année prochaine. Je récupère mon billet et au bout de quelques minutes, il était déjà temps de passer les douanes pour rejoindre le territoire international. Après avoir dit au revoir à tout le monde, je me retrouve dans l’avion et je jette un dernier regard, un peu nostalgique, sur cette ville qui m’a vu naître et espère y revenir dès que possible…